jeudi 8 janvier 2009

Remplacement des couches hôtes

Pour améliorer l’aspect graphique des plans et coupes, il est un élément tout simple, mais qui n’est pas activé par défaut, et qui vaut la peine d’être remis en avant, car tout débutant se heurtera tôt ou tard à la résolution de ce problème.

Voici deux murs et une dalle, en représentation en plan et en coupe. Les types de traits sont ici les valeurs par défaut.



Les épaisseurs de trait se gèrent depuis le menu « Paramètres » --> « Styles d’objets.




On voit que l’on gère, en première ligne, l’épaisseur des traits du contour extérieur du mur (épaisseur 1 en projection et épaisseur 4 en coupe), et on voit que les bords communs ont l’épaisseur 2 en projection et en coupe. Les mêmes types de styles d’objets sont accessibles pour les sols.


Or cette représentation n’est pas très logique. En effet, la logique voudrait que l’on ait un trait épais autour de la partie portante du mur, et des traits plus légers pour les autres couches, voire même différenciés entre la brique de parement et l’enduit, qui devrait être le plus fin.

C’est possible en utilisant une option du tableau « Visibilité/Graphisme » (Raccourci clavier VV ou VG).

Petit rappel préliminaire et nécessaire : le mur multicouches comprend des couches dont une des particularités est la priorité, qui permettra notamment à Revit d’analyser les jonctions entre éléments.
C’est grâce à cette priorité que l’on va pouvoir gérer les épaisseurs de traits.



Activons la fenêtre Visibilité/Graphismes. Cochez la case « Styles de lignes de coupe » (Remplacer les couches hôtes) et cliquez sur « Modifier »



Un tableau apparaît alors, permettant de régler, pour chaque priorité, l’épaisseur du trait souhaité, ainsi que la couleur et le motif de ligne.
Modifions-le de cette manière :
(les modifications devront peut-être être différentes chez vous. Celles-ci doivent évidemment être liées aux priorités mises dans vos murs et sols).




Mais dans le cas présent, le résultat est le suivant :


Enfin, il est bon de savoir que ces paramètres sont propres à la vue. Ils doivent donc être réglés pour chacune d’elles (dommage !)

mercredi 7 janvier 2009

Nomenclatures : les tables de valeurs

Si l’on travaille sur de gros projets, il va certainement arriver, lors de la création des nomenclatures, d’avoir des quantités d’enregistrements ayant les mêmes valeurs pour certains champs.
Imaginons par exemple une nomenclature de pièces, dans un immeuble comportant de nombreux appartements, et dont toutes les chambres, tous les séjours ou tous les locaux sanitaires ont les mêmes finitions, celles-ci devant être renseignées dans les nomenclatures.

Afin de ne pas devoir encoder les valeurs de tous les champs pour toutes les pièces, il est possible, grâce aux tables de valeur, de faire un lien entre une pièce et une nomenclature reprenant la totalité des finitions par type de local.

Comment procéder ?

Soit le bâtiment suivant, comportant des séjours, des chambres et des locaux sanitaires.



Nous commençons par créer la nomenclature des tables de valeurs. Pour faire cela, on sélectionne « Nomenclature » dans le menu Vue. On choisit la catégorie « Pièces », et on n’oublie pas de cocher la case « Création d’une table de valeurs ».



Revit ouvre alors les propriétés de la nomenclature, dans lequel on peut voir qu’à droite, il a déjà placé le champ « Nom de la clé ». On ajoute dans cette nomenclature les champs « Finition du mur », « Finition du Sol ». Puis on clique sur OK.



Il ouvre alors la nomenclature, et l’on va encoder les trois types de pièces, en cliquant à chaque fois sur le bouton « Nouvelle » et en modifiant à chaque fois le nom de la clé qu’il propose par défaut.
On obtient ceci :



Cette table servira de référence dans la nomenclature principale.

Réalisons maintenant cette nomenclature. Même procédure que précédemment, si ce n’est que, cette fois-ci, nous laissons la valeur par défaut « Création d’une table de composants ».



Nous sélectionnons les champs nécessaires, soit dans cet exemple le « nom », la « surface » et bien évidemment, la « finition du mur » et la « finition du sol ». N’oublions pas, pour pouvoir faire le lien avec la table de référence, le champ « Style de pièce ».



Voici la table que Revit ouvre : les noms des locaux et les surfaces sont évidemment remplis automatiquement, par les pièces que l’on a créées dans le modèle 3D.
Par contre, les finitions sol et murs ne sont pas encore renseignées.



Il ne suffit plus que de sélectionner dans la colonne « Style de pièce », la valeur de l’autre table, pour que Revit remplisse automatiquement les colonnes des finitions !



Quel gain de temps !
Ce principe fonctionne évidemment pour tout type de nomenclature. Imaginez un bâtiment comportant des centaines de portes, pour lesquelles chaque porte comprend une dizaine de champs décrivant la finition, les quincailleries, les chambranles, etc…, mais dont les types de portes seraient peu nombreux. On remplira une seule fois les champs par type de portes, et Revit se chargera du reste dans la nomenclature principale…








Catalogue de types de familles

Imaginons que l’on souhaite réaliser une famille de poutrelles métalliques, comprenant un grand nombre de types différents, basés sur les dimensions.
Trois méthodes sont disponibles pour créer les différents types :

La première option consiste à créer la totalité des types au sein de la famille. Dans l’exemple ci-dessous, j’ai créé une poutrelle, avec un type nommé « L=300 x H=400 », Largeur 300mm, Hauteur 400mm.


Pour appliquer cette première méthode, on crée un nouveau type au sein de la famille, on le nomme et on lui modifie ses paramètres pour correspondre au nouveau type créé.



On se retrouve donc avec deux types dans la famille. La contrainte est donc que, si l’on a une famille comportant de nombreux types, la totalité de ces types sera chargée dans le projet, même si l’on n’en a besoin que d’un ou deux...


La deuxième méthode consiste à créer les différents types au sein du projet même. Pour cela, je charge au préalable la famille ne comportant qu’un type dans mon projet.



Je vais ensuite dans mon projet, au sein de l’arborescence du projet, et j’ouvre l’arborescence de ma poutrelle : je clique droit sur son nom et je duplique,


Puis je renomme :



Ensuite Clic droit, propriétés :


Que je modifie :



La troisième méthode, bien que légèrement plus complexe à mettre en place, est plus intéressante lorsque l’on a un grand nombre de types. En effet, elle va permettre de créer un seul type au sein de la famille, et permettre, par l’intermédiaire d’un fichier texte séparé, de gérer un catalogue complet qui autorisera, au moment du chargement dans le projet, de sélectionner les différents types nécessaires.
Cela se fera par l’intermédiaire d’un fichier texte (extension .TXT). Attention, ce fichier doit impérativement avoir le même nom que la famille et se trouver au même endroit que le fichier de la famille.

Dès lors que l’on crée un fichier texte de ce type, certaines règles de syntaxe doivent être respectées :
- la colonne de gauche répertorie les différents types nommés;
- la ligne supérieure du fichier correspond à la déclaration des paramètres. Le format est le suivant : nomdelacolonne##type##unité
- entre les paramètres, on utilise des séparateurs décimaux;
- les noms des paramètres sont sensibles à la casse;
- les types d’unités valides sont : longueur, surface, volume, angle, force et force linéaire.

Attention toutefois, il est impératif de rentrer la première ligne dans la langue de Shakespeare ! (Bug ???)

Donc la première ligne de notre fichier sera la suivante (virgule en début obligatoire !):

,Largeur##length##centimeters,Hauteur##length##centimeters

On définit donc les deux paramètres qui se trouvent dans la famille, à savoir Largeur et Hauteur (qui sont des « length » utilisant l’unité « centimeters »).
Les lignes suivantes comprennent tous les types devant être disponibles au sein de la famille. Chaque ligne commence par le nom du type, suivi des deux paramètres :

,Largeur##length##centimeters,Hauteur##length##centimeters
L=300 x H=400,30,40
L=350 x H=450,35,45
L=400 x H=500,40,50
L=300 x H=450,30,45
L=300 x H=500,30,50

Une fois ce fichier sauvé à côté de la famille, voici le tableau qui apparaît lorsque l’on charge la famille dans un projet :
- il s’agit bien de la famille « Poutrelle » (1)
- j’ai à ma disposition tous les types créés (2)
- je peux réaliser un filtre au niveau des types pour une sélection plus aisée (3).



Je peux bien sûr réaliser une sélection multiple avant de cliquer sur « OK ».


Scission de face - Application de matériaux

Lors de la création d’un projet en 3D dans Revit, on va au départ réaliser les cloisons intérieures éventuellement en murs multi-couches, mais en choisissant dans tous les cas un matériau de finition. Il en va de même pour les sols.
Voici un exemple où les murs sont finis par de l’enduit, et le sol par du parquet. Les représentations, tant en plan qu’en coupe ou en 3D sont cohérentes par rapport aux matériaux.


Le projet avançant, supposons que l’on souhaite pouvoir représenter dans toutes les vues, une différence de matériaux pour les murs et/ou les sols.
Imaginons un local sanitaire qui devrait comporter du carrelage sur une certaine hauteur de mur et sur une certaine partie du sol.
La question pertinente est de savoir s’il est intéressant de réaliser cela en 3D…
Qu’est-ce que la 3D apportera ici ? Est-il nécessaire de créer un nouveau type de mur et un nouveau type de sol, et de modifier la modélisation pour cela ?
La réponse est évidemment NON.
Les éléments sol et murs coupés en plan et en coupe ne seront en rien différents suite à cette différenciation. Il s’agit uniquement d’un changement d’aspect du matériau vu.
L’outil idéal pour faire cela est le suivant : « scinder la face ».


Mettons nous en vue en plan, et activons l’outil… Le curseur se transforme en couteau, et l’on va sélectionner le sol :


On va alors dessiner la zone que l’on souhaite réaliser dans un matériau différent. Attention, cet outil se comporte de la même manière que l’outil voisin « Modifier le profil de la coupe ». Cela signifie que l’on dessine une zone coupant la limite de sol, sans retracer cette limite.


Une fois cette zone réalisée, on a à notre disposition l’outil « Peindre ». Dès l’outil sélectionné, on va choisir le matériau à appliquer dans la zone...


Et simplement sélectionner la zone :

Pour obtenir ceci :


La même procédure est utilisée pour les faces de murs que l’on souhaite scinder.



Voila typiquement l’illustration d’un « artifice 2D », permettant de gagner beaucoup de temps, tout en gardant une cohérence graphique parfaite entre les plans, coupes, façades et perspectives, mais en n’alourdissant pas le modèle 3D avec des modélisations inutiles.

Attention toutefois, seul bémol : les relevés de matériaux réalisés suite à une scission de face de cette manière ne sont pas corrects. Voyons l’exemple ci-dessous d’un simple mur, avec relevé de matériaux réalisé avant et après scission :






La nouvelle surface de revêtement mural en carreaux est correcte, mais par contre, la surface d’enduit est restée la même ! C’est logique, puisque on est venu peindre une zone à la surface de l’enduit. Cela ne peut donc malheureusement se résoudre qu’en modélisant réellement les éléments, ou en réalisant l’enduit par une autre scission, en ne l’ayant pas modélisé.

Méfiance donc si un relevé de matériaux doit être réalisé par la suite !

mardi 6 janvier 2009

Extension verticale d'une couche de mur

Il peut arriver que l’on souhaite étendre une couche composant un mur au-delà de la limite du mur. Dans la cas illustré ci-dessous, imaginons que l’on souhaite étendre le crépis sur une certaine hauteur sur le bloc inférieur :



Rien de plus simple : entrons dans les propriétés du mur, et allons dans les propriétés de type de ce mur. Demandons l’aperçu en coupe, et zoomons sur le bas du mur, au droit du crépis :




Nous allons alors cliquer sur « Modifier », et ensuite sélectionner la limite inférieure du crépis. Une fois cette ligne sélectionnée, un cadenas apparaît, qu’il suffit d’ouvrir.




C’est terminé ! Il suffit maintenant de valider tout cela, et revenir dans la coupe verticale. Nous sélectionnons le mur. On constate alors que, contrairement à la partie haute du mur où l’on a une seule flèche bleue permettant d’étendre ce mur, nous avons en partie basse deux flèches :


Nous pouvons alors sélectionner la flèche de la couche crépis, et l’étendre, pour obtenir ceci :